Invitation à une dédicace

Rappelez-vous des articles parus dans les numéros 24 et 25 de Notre Mémoire.

Paul Le Goupil nous livrait les résultats de son travail d’historien sur la présence des prêtres dans notre convoi qui furent tatoués à Auschwitz.

 

Nous venons d’être contactés par Monsieur Manuel Valls-Vicente qui est actuellement libraire, il a été pendant plus de dix ans historien spécialiste de la résistance, de la déportation et de la Shoah. Il a ainsi travaillé à la Fondation de la Résistance, à l’Association des Amis de la Fondation de la Résistance, au CNRS dans le cadre du projet E.G.O (écrits de Guerre et d’Occupation), et à »Yahad-in-Unum » l’association du Père Patrick Desbois enquêtant sur la « Shoah par balles ».

Plusieurs de ses proches ont participé à la Résistance (au sein de Défense de la France et de « La Vérité Français », branche soissonnaise du Musée de l’Homme) et ont connu l’horreur de la déportation (Ravensbrück, Buchenwald, Dora ainsi que les Kommandos d’Elrich et de Neu-Stassfurt).

Manuel organise une soirée de dédicace qui se tiendra à la librairie Pierre Brunet (20 rue des Carmes 75005) le jeudi 5 novembre prochain à 18h. Il accueillera Adrien Louandre, jeune historien, à l’occasion de la parution de son premier ouvrage « Dieu n’est pas mort en enfer », avec une postface de Raphaël Esrail (Président de l’Union des déportés d’Auschwitz).

En voici le résumé :

S’il existe des témoignages poignants sur la présence des chrétiens dans les camps nazis, comme ceux de Geneviève de Gaulle, Edmond Michelet, Éloi Leclerc ou Jacques Sommet, on ne disposait guère jusque-là d’une vue d’ensemble sur cette dimension de la déportation. Jeune historien, Adrien Louandre révèle ici comment ces déportés ont vécu leur foi dans un cadre aussi inhumain. À l’écoute des témoins, il reconstitue patiemment le concret de leur vie de croyants, la messe, la prière, la relation à la Bible, les rapports fraternels et les petits gestes de solidarité. Simples laïcs, militants, résistants, prêtres, tous ces chrétiens incarnent à leur manière des profils et des sensibilités variés, qui dévoilent tous un sens profond de l’homme et de l’amour de Dieu. Dieu était-il présent dans l’enfer des camps|? Oui, répond sans hésiter l’auteur, qui l’a perçu à travers les visages et l’existence de ces témoins ordinaires, dont la foi fut mise pourtant à la plus rude épreuve.