» Longtemps, au retour de nos chers Déportés, le silence a prévalu.
Le monde a même tenté d’oublier : Le malheur était si grand, les mots si faibles pour le dire et l’opinion d’une majorité de Français qui voulait rapidement tourner la page.
Nos parents se sont tus !
Mais laisser le temps éroder la mémoire, c’est laisser la nuit envelopper le souvenir des victimes et l’atrocité des crimes.
C’est donner raison aux bourreaux
C’est aussi prendre le risque de voir un jour, l’histoire se répéter.
Puis nos parents ont pris conscience qu’il fallait parler et transmettre. Certains l’ont fait tôt, d’autres plus tardivement et nous, famille, nous sommes devenus les témoins de leur sacrifice et de leur calvaire.
Rappelons à tous que nos parents ont d’abord été des Résistants qui ont donné leur vie pour la France.
Des résistants, il y en aura toujours, quelque soit le pays ou l’oppresseur.
Il y aura toujours des femmes et des hommes qui se dresserons contre la barbarie.
N’oublions jamais les victimes des temps les plus sombres de l’histoire des Hommes.
Restons vigilants, sachons résister et nous engager quand l’essentiel est en jeu car rien n’est jamais définitivement acquis.
Combattons sans relâche ceux qui prônent la haine et l’intolérance.
Combattons sans relâche les révisionnistes et les négationnistes. »
Christophe DHAM a été élu Président de l’Amicale, lors du Conseil d’administration extraordinaire du 27 novembre 2019.
Christophe fut le 1er Héritier élu Vice-Président en 1995.
Christophe est Chevalier de l’Ordre National du Mérite, médaillé de la Défense Nationale agrafes ‘Défense’ et ‘Essais Nucléaires’, médaillé pénitentiaire pour services exceptionnels rendus, Etoile Civique de vermeil, et médaille commémorative de Djibouti. il est également porte-drapeau depuis 1995.
Christophe a commencé sa carrière dans la Marine Nationale comme spécialiste en guerre électronique, il a participé à la sécurisation de Djibouti lors de son indépendance en 1977, embarqué sur l’Escorteur d’Escadre TARTU, mission AZUR, il rejoindra la mission OPEX SAPHIR II. En 1979, il participera à la logistique de l’OPEX au Zaïre puis rejoindra la Polynésie pour les essais nucléaires. Il achèvera sa carrière en tant qu’ingénieur maintenance au sein du groupe Thales.
Très tôt, il s’est impliqué dans le monde de la Déportation, bercé par les récits de son père. Il s’est investi très rapidement au service de la mémoire de la Déportation et à la défense contre l’oubli du sacrifice des Résistants Déportés.
Depuis plus de 30 ans, il œuvre au côté de son père puis au sein du Conseil d’administration et diverses commissions de l’Amicale afin de mettre en place les outils nécessaires à la transmission de la mémoire.