Roger Caillé († 28/07/2008) fut libéré le 29 avril 1945 à Dachau.
Passé par Auschwitz-Birkenau puis Buchenwald, il arrive à Flossenbürg le 25 mai 1944.
De là, il est envoyé à Hersbruck le 15 juin 1944. Au total un groupe de 186 hommes regagnent Hersbrück, camp annexe de Flossenbürg, créé pour fonder une usine souterraine où seraient fabriqués des moteurs d’avions. Le travail des Déportés consistait à déblayer les roches qui avaient été préalablement dynamitées afin de mettre en place les galeries qui devaient accueillir les ateliers.
C’était un camp extrêmement dur. Sur les 186 hommes du départ, il n’est resté que 3 Déportés dont Roger.
Et s’il a pu survivre c’est grâce à son courage et son esprit de survie. Resté seul dans la mine, il se décidait à se faire écraser un doigt sous un wagonnet. Il réussit à quitter la mine et regagner son camp, peu après malade du typhus, moribond, il est évacué vers Dachau où à son tour il est atteint de dysenterie. Revenu parmi les siens, il a toujours travaillé, fondé une famille et toujours avec un moral d’acier.
Respect !