Le drapeau de l’Amicale, présent aux cérémonies du 11 novembre à Compiègne

L’Amicale était représentée aux cérémonies du 11 novembre à Compiègne à la clairière de l’Armistice et au Mémorial des Déportés.

Des fleurs ont été déposées au monument du Mémorial, le drapeau était présent.

Pour honorer nos valeureux soldats de 14 qui se sont sacrifiés pour la France et pour honorer les soldats de tous les conflits, tombés pour notre liberté.

Nos chers Déportés n’ont pas été oubliés et Monsieur Marini, Maire de Compiègne et Sénateur honoraire ainsi que Monsieur Jean Michel Blanquer, ministre de l’Education Nationale sont venus s’incliner à leurs mémoires.

  

Samedi 25 septembre, cérémonie en mémoire d’Auguste, Madeleine et Charles Thirion, parents et frère de notre amie Anne Max

La journée a commencé par une conférence sur le passé de résistant d’Auguste, Madeleine et Charles.

Membres du BOA (bureau des opérations aériennes) dès septembre 1943. Rappel historique des faits et documents à l’appui, Jean-Pierre Harbulot atteste du parcours de résistant de la famille Thirion.

De quoi tordre le cou à certaines vieilles rumeurs qui courent encore dans le village de Rosnes.

Cette conférence est suivie par une cérémonie au monument aux morts où sont gravés les noms d’Auguste, Madeleine et Charles.

Auguste et Charles étaient du convoi des Tatoués. Auguste est décédé à Buchenwald, Charles est revenu mais n’a pas survécu plus de 10 ans. Il est décédé suite aux mauvais traitements de sa déportation. Madeleine a été déportée à Ravensbrück. Elle est gazée en mars 1945.

Cette cérémonie a rappelé à toutes et à tous le sacrifice de nos parents pour la France. Ils ont donné leurs vies en s’engageant très tôt dans la Résistance, en toute connaissance de causes.

 

L’Amicale était présente et le dépôt de fleurs a été effectué par l’un des arrières petits-enfants de la famille.

   Les deux garçons de Charles, Jean-François et Pascal à mes côtés, neveux d’Anne max-Thirion

Cérémonie du dernier train de Déportés parti de Compiègne

Aujourd’hui, 22 août 2021, sur invitation de Monsieur le Maire de Compiègne, Philippe MARINI,

l’Amicale était présente à la cérémonie du dernier train de Déportés.

Le 17 août 1944 sont partis 1250 hommes vers le camp de Buchenwald.

C’était le dernier train de Déportés au départ de Compiègne.

L’Amicale avait toute sa place, représentant les enfants et familles de nos chers Déportés, en symbiose avec les enfants et familles du convoi du 17 août 1944

 

 

 

 

 

Des nouvelles de notre ami Pierre Mallez

Pour celles et ceux qui attendaient des nouvelles de notre ami Pierre, je vous rassure, il va bien.

Malgré ses 101 ans, il est toujours aussi vif d’esprit. Peut-être a-t-il perdu un peu de souplesse mais croyez moi,

sa mémoire est toujours aussi intacte et il est toujours prêt à vous raconter en détail son parcours de Résistant et de Déporté.

 

Les fils de Georges MILLOT (186090) mettent en lumière Georges, son épouse Yvonne et leurs familles

Un ouvrage consacré à Georges MILLOT, Résistant Déporté avec le convoi des Tatoués du 27 avril 1944 et à son épouse Yvonne et à leurs familles.

« Vous m’avez fait pleurer tous les jours »

Bien plus qu’une chronique familiale, cet ouvrage met en scène nos familles paternelle et maternelle plongées dans la tourmente de la Grande Guerre et de la Seconde Guerre mondiale.

Nous entendons la voix de celles et ceux qui ne peuvent plus parler, nous découvrons nos parents, grands-parents, amis tous Résistants, nous vivons avec eux les multiples enchaînements tragiques de l’Histoire. Ils se révoltent, ils se battent pour rester libres.

 

 

Invitation à une dédicace

Rappelez-vous des articles parus dans les numéros 24 et 25 de Notre Mémoire.

Paul Le Goupil nous livrait les résultats de son travail d’historien sur la présence des prêtres dans notre convoi qui furent tatoués à Auschwitz.

 

Nous venons d’être contactés par Monsieur Manuel Valls-Vicente qui est actuellement libraire, il a été pendant plus de dix ans historien spécialiste de la résistance, de la déportation et de la Shoah. Il a ainsi travaillé à la Fondation de la Résistance, à l’Association des Amis de la Fondation de la Résistance, au CNRS dans le cadre du projet E.G.O (écrits de Guerre et d’Occupation), et à »Yahad-in-Unum » l’association du Père Patrick Desbois enquêtant sur la « Shoah par balles ».

Plusieurs de ses proches ont participé à la Résistance (au sein de Défense de la France et de « La Vérité Français », branche soissonnaise du Musée de l’Homme) et ont connu l’horreur de la déportation (Ravensbrück, Buchenwald, Dora ainsi que les Kommandos d’Elrich et de Neu-Stassfurt).

Manuel organise une soirée de dédicace qui se tiendra à la librairie Pierre Brunet (20 rue des Carmes 75005) le jeudi 5 novembre prochain à 18h. Il accueillera Adrien Louandre, jeune historien, à l’occasion de la parution de son premier ouvrage « Dieu n’est pas mort en enfer », avec une postface de Raphaël Esrail (Président de l’Union des déportés d’Auschwitz).

En voici le résumé :

S’il existe des témoignages poignants sur la présence des chrétiens dans les camps nazis, comme ceux de Geneviève de Gaulle, Edmond Michelet, Éloi Leclerc ou Jacques Sommet, on ne disposait guère jusque-là d’une vue d’ensemble sur cette dimension de la déportation. Jeune historien, Adrien Louandre révèle ici comment ces déportés ont vécu leur foi dans un cadre aussi inhumain. À l’écoute des témoins, il reconstitue patiemment le concret de leur vie de croyants, la messe, la prière, la relation à la Bible, les rapports fraternels et les petits gestes de solidarité. Simples laïcs, militants, résistants, prêtres, tous ces chrétiens incarnent à leur manière des profils et des sensibilités variés, qui dévoilent tous un sens profond de l’homme et de l’amour de Dieu. Dieu était-il présent dans l’enfer des camps|? Oui, répond sans hésiter l’auteur, qui l’a perçu à travers les visages et l’existence de ces témoins ordinaires, dont la foi fut mise pourtant à la plus rude épreuve.

Encore une mauvaise nouvelle…

 

 

 

Nous venons d’apprendre le départ d’Yves SIMON, gendre de Marcel LETERTRE (185 940) et papa de Patrick SIMON, membre du CA.

La cérémonie se tiendra le jeudi 25 juin à l’église Saint-Nicolas de Châteaubriant à 14h30 suivie de l’inhumation au cimetière de Béré.

L’Amicale présente ses sincères salutations à son épouse Annick ainsi qu’à toute sa famille.