Pascal Domenech se souvient…

Lorsqu’il était enfant, Pascal se souvient que son père aimait lui dire le 8 mai, cela fait X années que je suis libéré.

Cette année, c’est le 75ème anniversaire de sa libération et Pascal nous envoie la photo du tatouage de son père, photographié à son insu, car comme beaucoup de nos parents, son père n’aimait pas parler de ce numéro tatoué sur son avant-bras.

 

 

 

 

 

8 mai 1945

8 mai 1945 :

Victoire de la France et des Alliés sur l’Allemagne nazie et fin de la seconde guerre mondiale

8 mai 1945 :

André Bessière († janvier 2017) , notre ancien Président et ami était libéré à Terezin (Theresienstadt) après avoir été déporté à Auschwitz-Birkenau, passé par Buchenwald puis Flossenbürg et enfin Flöha, Il survivra aux marches de la Mort et au typhus.

Ce jour là, il dira : « Sentiment de victoire, quand je vois cet officier de la Wehrmacht, écrasé par les chars russes, s’effondrer sans vie sur le sol ; effondrement symbolique de la défaite de la nation allemande. Sentiment de liberté retrouvée quand je perçois le chant des oiseaux et redécouvre la nature, symbole de vie et de renaissance »

Félix GUILLON vient de nous quitter.

Nous venons d’apprendre cette terrible nouvelle.

Félix GUILLON vient de nous quitter.

Félix GUILLON a été notre trésorier plus d’une dizaine d’années.

Félix a été un membre actif du groupe de travail ayant élaboré avec précision la liste des Déportés tatoués du convoi.

Félix a organisé et géré les courriers envoyés aux Maires de France afin de récolter les informations sur les Déportés nés dans leurs communes. Il a participé aux deuxièmes et troisièmes éditions de notre livre mémorial.

Félix a également travaillé sur l’élaboration de notre exposition itinérante.

Beaucoup se souviendront de lui, de sa gentillesse, de son écoute et de son engagement au service de la Déportation. Il était efficace, précis, organisé.

Il est parti le 22 mars 2020.

L’Amicale n’oublie pas le travail et l’engagement de Félix et présente ses très sincères condoléances à son épouse Marie-France et à sa famille.

Il y a 75 ans, libération de Roger CAILLÉ

Roger Caillé († 28/07/2008) fut libéré le 29 avril 1945 à Dachau.

Passé par Auschwitz-Birkenau puis Buchenwald, il arrive à Flossenbürg le 25 mai 1944.

De là, il est envoyé à Hersbruck le 15 juin 1944. Au total un groupe de 186 hommes regagnent Hersbrück, camp annexe de Flossenbürg, créé pour fonder une usine souterraine où seraient fabriqués des moteurs d’avions. Le travail des Déportés consistait à déblayer les roches qui avaient été préalablement dynamitées afin de mettre en place les galeries qui devaient accueillir les ateliers.

C’était un camp extrêmement dur. Sur les 186 hommes du départ, il n’est resté que 3 Déportés dont Roger.

Et s’il a pu survivre c’est grâce à son courage et son esprit de survie. Resté seul dans la mine, il se décidait à se faire écraser un doigt sous un wagonnet. Il réussit à quitter la mine et regagner son camp, peu après malade du typhus, moribond, il est évacué vers Dachau où à son tour il est atteint de dysenterie. Revenu parmi les siens, il a toujours travaillé, fondé une famille et toujours avec un moral d’acier.

Respect !

Un ouvrage consacré à Jean SUEUR (186 424) et à son épouse

« Une famille normande dans la tourmente nazie»

Vie et mort du réseau de résistance Salesman

Ouvrage de l’arrière petite fille de Jean SUEUR (186 424)

Consacré à ses arrière-grands parents, résistants déportés, ce livre a nécessité à l’auteure, Brigitte GARIN, sept années de recherche dans les archives françaises, allemandes, britanniques et suisses.

Des entretiens avec des anciens résistants et déportés ont nourri le récit complété par les témoignages de ses proches et de nombreuses lectures.

Cette histoire véridique se veut avant tout un hommage aux hommes et aux femmes qui se sont battus pour notre liberté. Parmi eux, se trouvent les résistants de Rouen, Le Havre, Dieppe, Déville-Lès-Rouen, Les Andelys, Gisors, des différents réseaux de ces villes.

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Inauguration du nouveau ‘Murs des Noms’ Mémorial de Compiègne Royallieu

Le 14 février, Monsieur Philippe MARINI, sénateur Maire de Compiègne a inauguré, en présence des associations de Déportés, le nouveau ‘Mur des Noms’

Celui-ci s’est enrichi de 4700 noms, principalement d’Internés, ce qui fait que près de 50000 personnes sont passés par le camp de Royallieu.

Une nouveauté, chaque nom est suivi de la date de naissance, permettant ainsi de s’y retrouver avec les homonymes.

Une petite délégation de l’Amicale était présente. Alice MAVIAN, René DUFOUR, Didier ALVAREZ ainsi que votre Président Christophe DHAM.

Monsieur Joël DUPUY de MERY, Alice MAVIAN et Christophe DHAM

Explication du nouveau Mur par le directeur du Mémorial, Aurélien GNAT

Les noms et les dates de naissance

Inauguration d’une stèle à la Mémoire et en Hommage aux Déportés Arméniens

La samedi 15 juin 2019 à Margny-Les-Compiègne, en présence d’Henri CUNY ex-ambassadeur de France en Arménie, Léon HOVNANIAN, Maire-adjoint de Meudon, Bernard HELLAL, maire de Margny-Les-Compiègne, Antoine BAGDIKIAN, Président de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens, et son excellence Madame Hasming TOLMADJYAN, Ambassadeur d’Arménie en France, ainsi que Jean-François ODENT, Président de l’Office National des Anciens Combattants.

Etait organisée la cérémonie d’inauguration de la stèle du souvenir, en mémoire et en hommage aux Déportés Arméniens de 1939-45.

A cette occasion, notre amie Alice MAVIAN, fille de Mirhan MAVIAN (186060) a rappelé dans un discours émouvant, la mémoire et l’engagement de son père, fait prisonnier puis déporté dans le convoi du 27 avril 1944.

Rappelons que Mirhan MAVIAN, né à Ada-Bazar, ville de culture, connaissait la France par les livres et aspirait à ses idéaux de justice, d’égalité et de liberté. Après le génocide, il arrive en France en 1924, réussit son diplôme de bottier-modéliste, dès les années 1930, puis il entre en politique et participe aux manifestations du Front Populaire, fait la connaissance de MANOUCHIAN et devient membre de la M.O.I. Il s’engage très vite dans la Résistance et est agent de liaison, responsable des tracts pour Paris et la Banlieue.

Il est arrêté dans son magasin de bottier de Paris 18° en février 1944, il est battu et torturé à Fresnes puis est envoyé à Compiègne-Royallieu     d’où il partira pour Auschwitz Birkenau.