Les fils de Georges MILLOT (186090) mettent en lumière Georges, son épouse Yvonne et leurs familles

Un ouvrage consacré à Georges MILLOT, Résistant Déporté avec le convoi des Tatoués du 27 avril 1944 et à son épouse Yvonne et à leurs familles.

« Vous m’avez fait pleurer tous les jours »

Bien plus qu’une chronique familiale, cet ouvrage met en scène nos familles paternelle et maternelle plongées dans la tourmente de la Grande Guerre et de la Seconde Guerre mondiale.

Nous entendons la voix de celles et ceux qui ne peuvent plus parler, nous découvrons nos parents, grands-parents, amis tous Résistants, nous vivons avec eux les multiples enchaînements tragiques de l’Histoire. Ils se révoltent, ils se battent pour rester libres.

 

 

Invitation à une dédicace

Rappelez-vous des articles parus dans les numéros 24 et 25 de Notre Mémoire.

Paul Le Goupil nous livrait les résultats de son travail d’historien sur la présence des prêtres dans notre convoi qui furent tatoués à Auschwitz.

 

Nous venons d’être contactés par Monsieur Manuel Valls-Vicente qui est actuellement libraire, il a été pendant plus de dix ans historien spécialiste de la résistance, de la déportation et de la Shoah. Il a ainsi travaillé à la Fondation de la Résistance, à l’Association des Amis de la Fondation de la Résistance, au CNRS dans le cadre du projet E.G.O (écrits de Guerre et d’Occupation), et à »Yahad-in-Unum » l’association du Père Patrick Desbois enquêtant sur la « Shoah par balles ».

Plusieurs de ses proches ont participé à la Résistance (au sein de Défense de la France et de « La Vérité Français », branche soissonnaise du Musée de l’Homme) et ont connu l’horreur de la déportation (Ravensbrück, Buchenwald, Dora ainsi que les Kommandos d’Elrich et de Neu-Stassfurt).

Manuel organise une soirée de dédicace qui se tiendra à la librairie Pierre Brunet (20 rue des Carmes 75005) le jeudi 5 novembre prochain à 18h. Il accueillera Adrien Louandre, jeune historien, à l’occasion de la parution de son premier ouvrage « Dieu n’est pas mort en enfer », avec une postface de Raphaël Esrail (Président de l’Union des déportés d’Auschwitz).

En voici le résumé :

S’il existe des témoignages poignants sur la présence des chrétiens dans les camps nazis, comme ceux de Geneviève de Gaulle, Edmond Michelet, Éloi Leclerc ou Jacques Sommet, on ne disposait guère jusque-là d’une vue d’ensemble sur cette dimension de la déportation. Jeune historien, Adrien Louandre révèle ici comment ces déportés ont vécu leur foi dans un cadre aussi inhumain. À l’écoute des témoins, il reconstitue patiemment le concret de leur vie de croyants, la messe, la prière, la relation à la Bible, les rapports fraternels et les petits gestes de solidarité. Simples laïcs, militants, résistants, prêtres, tous ces chrétiens incarnent à leur manière des profils et des sensibilités variés, qui dévoilent tous un sens profond de l’homme et de l’amour de Dieu. Dieu était-il présent dans l’enfer des camps|? Oui, répond sans hésiter l’auteur, qui l’a perçu à travers les visages et l’existence de ces témoins ordinaires, dont la foi fut mise pourtant à la plus rude épreuve.

Encore une mauvaise nouvelle…

 

 

 

Nous venons d’apprendre le départ d’Yves SIMON, gendre de Marcel LETERTRE (185 940) et papa de Patrick SIMON, membre du CA.

La cérémonie se tiendra le jeudi 25 juin à l’église Saint-Nicolas de Châteaubriant à 14h30 suivie de l’inhumation au cimetière de Béré.

L’Amicale présente ses sincères salutations à son épouse Annick ainsi qu’à toute sa famille.

Bernard EVEN 185 535 vient de nous quitter

Encore une triste nouvelle!

Bernard EVEN, l’un des derniers survivants du convoi vient de s’éteindre le 23 juin peu après minuit.

il fut l’un des compagnons d’André BESSIERE, à Flöha. Il était membre de notre Amicale et ceux qui se souviennent de notre Assemblée générale à Pont-Aven en 2001, se rappelle de lui.

Ses obsèques seront célébrées le vendredi 26 juin à 10h 30 en l’église Notre Dame de Bressuire.

L’Amicale présente ses sincères condoléances à son fils Stéphane et à sa famille.

Pascal Domenech se souvient…

Lorsqu’il était enfant, Pascal se souvient que son père aimait lui dire le 8 mai, cela fait X années que je suis libéré.

Cette année, c’est le 75ème anniversaire de sa libération et Pascal nous envoie la photo du tatouage de son père, photographié à son insu, car comme beaucoup de nos parents, son père n’aimait pas parler de ce numéro tatoué sur son avant-bras.

 

 

 

 

 

8 mai 1945

8 mai 1945 :

Victoire de la France et des Alliés sur l’Allemagne nazie et fin de la seconde guerre mondiale

8 mai 1945 :

André Bessière († janvier 2017) , notre ancien Président et ami était libéré à Terezin (Theresienstadt) après avoir été déporté à Auschwitz-Birkenau, passé par Buchenwald puis Flossenbürg et enfin Flöha, Il survivra aux marches de la Mort et au typhus.

Ce jour là, il dira : « Sentiment de victoire, quand je vois cet officier de la Wehrmacht, écrasé par les chars russes, s’effondrer sans vie sur le sol ; effondrement symbolique de la défaite de la nation allemande. Sentiment de liberté retrouvée quand je perçois le chant des oiseaux et redécouvre la nature, symbole de vie et de renaissance »

Félix GUILLON vient de nous quitter.

Nous venons d’apprendre cette terrible nouvelle.

Félix GUILLON vient de nous quitter.

Félix GUILLON a été notre trésorier plus d’une dizaine d’années.

Félix a été un membre actif du groupe de travail ayant élaboré avec précision la liste des Déportés tatoués du convoi.

Félix a organisé et géré les courriers envoyés aux Maires de France afin de récolter les informations sur les Déportés nés dans leurs communes. Il a participé aux deuxièmes et troisièmes éditions de notre livre mémorial.

Félix a également travaillé sur l’élaboration de notre exposition itinérante.

Beaucoup se souviendront de lui, de sa gentillesse, de son écoute et de son engagement au service de la Déportation. Il était efficace, précis, organisé.

Il est parti le 22 mars 2020.

L’Amicale n’oublie pas le travail et l’engagement de Félix et présente ses très sincères condoléances à son épouse Marie-France et à sa famille.

Il y a 75 ans, libération de Roger CAILLÉ

Roger Caillé († 28/07/2008) fut libéré le 29 avril 1945 à Dachau.

Passé par Auschwitz-Birkenau puis Buchenwald, il arrive à Flossenbürg le 25 mai 1944.

De là, il est envoyé à Hersbruck le 15 juin 1944. Au total un groupe de 186 hommes regagnent Hersbrück, camp annexe de Flossenbürg, créé pour fonder une usine souterraine où seraient fabriqués des moteurs d’avions. Le travail des Déportés consistait à déblayer les roches qui avaient été préalablement dynamitées afin de mettre en place les galeries qui devaient accueillir les ateliers.

C’était un camp extrêmement dur. Sur les 186 hommes du départ, il n’est resté que 3 Déportés dont Roger.

Et s’il a pu survivre c’est grâce à son courage et son esprit de survie. Resté seul dans la mine, il se décidait à se faire écraser un doigt sous un wagonnet. Il réussit à quitter la mine et regagner son camp, peu après malade du typhus, moribond, il est évacué vers Dachau où à son tour il est atteint de dysenterie. Revenu parmi les siens, il a toujours travaillé, fondé une famille et toujours avec un moral d’acier.

Respect !