La tragédie de la déportation ne s’achève pas toujours avec la libération des camps.
Derrière les barbelés et les miradors vides où les quarantaines sanitaires imposées par leurs libérateurs les consignent, les corps minés par la dysenterie et le typhus continuent de mourir. Tous les rapatriés ne survivront pas au choc émotionnel du retour. Pour la plupart des autres, à l’hospitalisation succèdera une convalescence plus ou moins longue, prélude à une réinsertion difficile, lorsqu’elle ne sera pas impossible.
A titre d’exemple, sur les quelques 1.700 déportés du convoi des Tatoués du 27 avril 1944, 833 seulement retrouveront leur foyer et moins de 600 y survivront durablement. Dans les années 1945, on avait coutume de dire que nul n’était sorti des camps de la mort tel qu’il y était entré.
On peut conclure aujourd’hui que la déportation a brisé bien des vies qui n’ont jamais pu jouir d’une liberté chèrement gagnée ; des vies sans cesse repliées sur elles-mêmes, toujours à la recherche d’un passé révolu.
Ce livre est publié dans la collection « Résistance, liberté, mémoire » des éditions du Félin.
Format : 15,5 x 23,5 cm – 288 pages
Tarif:
27 euros* l’unité (*frais de port compris)
Modalités:
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Monsieur Christophe DHAM
34, rue Jaillard – 10370 Villenauxe-la-grande
Ordre: veuillez préciser « Amicale des Déportés Tatoués ».